Le conseil d’administration de la Guilde des carillonneurs de France, réuni le 14 avril 2023, propose trois motions aux prochaines délibérations de la Fédération Mondiale du Carillon :
1- Les frais de participation au congrès mondial devront être modulés, comme dans le passé, selon le nombre de jours de participation. Les organisateurs peuvent au moins proposer une formule minimum aux congressistes (assemblée générale, lectures, photographie, publications…). Un délégué qui ne peut venir qu’un jour ou deux, ne serait-ce qu’aux assemblées statutaires, n’a pas à payer pour les autres jours ni pour les activités annexes, d’autant que les sommes sont élevées. Il en est de même pour tout autre participant.
Le thème de ce congrès 2023, « Profession : Carillonist – Changing Perspectives », permettra de préciser la notion de profession et de professionnel. Les carillonneurs en France (et probablement d’autres pays) sont très majoritairement des amateurs (et/ou bénévoles), cela ne remet pas en cause la qualité de leur travail mais, justement, leurs ressources financières. La Guilde aide ses deux délégués pour un congrès en Europe, mais ses ressources pécuniaires sont aussi limitées et excluent une prise en charge pour un congrès sur un autre continent.
2- Dans les années passées, les actes des congrès, traduits dans les trois langues officielles de la F.M.C., étaient adressés à tous les participants. Nous demandons le maintien de la publication de ces actes, qui informent nos adhérents n’ayant pu venir au congrès et montrent l’utilité du congrès (et, subséquemment, de la Fédération). Un document papier circule, se consulte facilement, et est disponible à tout moment dans nos bibliothèques.
3- Le budget global des congrès intéressera les associations nationales, pour aider les futurs organisateurs comme pour connaître précisément ce que prend en charge la F.M.C.
Une question pourrait être publiquement posée : où sont déposés les statuts de la F.M.C. ? et de la juridiction de quel pays relèvent-ils ?